Pour conquérir un travail digne et émancipateur

Les jeunes communistes mènent une grande campagne pour répondre aux besoins et aspirations des jeunes face au capitalisme et au patriarcat. La lutte pour révolutionner le travail et conquérir des emplois dignes et rémunérateurs est au centre de ce combat.

Pour augmenter leur profits, les capitalistes justifient des droits moins protecteurs et des contrats spécifiques pour les jeunes par leur manque d’expérience et leur « adaptabilité ». Emplois déguisés en services civiques, apprentissages ou stages sous-payés, CDD ou missions d’intérim qui s’enchaînent… Entre travail précaire et travail déguisé, l’âge moyen pour obtenir un premier emploi stable est de 27 ans.

Enchaîner les emplois temporaires et les périodes d’essai expose les jeunes au risque du chômage. Il est difficile de construire sa vie, son engagement politique, associatif , sportif ou culturel dans la précarité. Dans ce contexte, 1 jeune sur 5 se retrouve au chômage.Emmanuel Macron n’entend pas apporter de réponse à la précarité des jeunes, et amplifie au contraire l’organisation du marché du travail au profit des capitalistes. Son “Contrat d’Engagement Jeune” incite les jeunes à accepter n’importe quel emploi, peu importe son domaine ou sa rémunération. La réforme de l’apprentissage de 2018 prive une partie de la jeunesse d’accès à l’éducation.

NOS REVENDICATIONS

Un salaire qui permet de vivre

Le salaire minimum et les salaires en général doivent augmenter pour assurer des conditions de vie dignes et réduire l’exploitation capitaliste. Dans l’immédiat, le SMIC doit passer à 1900 € brut.

Pas de sous-contrat ni de sous rémunération 

Les contrats de travail déguisés que constituent les services civiques doivent être supprimés. Le temps partiel, CDD ou intérim imposé doivent disparaître. Le CDI et la titularisation doivent être la norme de recrutement.

L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes

L’Etat doit être garant de la mise en place rapide de cette égalité, se réservant un droit d’intervention dans la gestion des entreprises si besoin.

La sécurité sociale de l’emploi et de la formation

Elle aura pour mission d’éradiquer le chômage et les pertes de revenus. Cette sécurité supplémentaire garantira à toute personne un travail stable ou une formation sans avoir de contrainte, afin d’épouser au mieux les besoins de la personne et d’évolution des postes.

Travailler en bonne santé

La médecine du travail doit avoir des moyens pour assurer ses missions de prévention, de sécurité et de santé au travail.

La démocratie dans l’entreprise

Les salariés doivent disposer d’un droit d’intervention dans toute la gestion de leur entreprise et dans l’organisation de leur branche professionnelle.

Des pré-recrutements de jeunes en formation

Ces pré-recrutements dans les services publics et les secteurs économiques stratégiques permettront que les jeunes bénéficient d’une formation rémunérée et d’une garantie d’embauche, et qu’ils soient en nombre suffisant pour satisfaire les besoins du pays.

Réduire le temps de travail

Le MJCF revendique la réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures sans perte de salaire, afin de consacrer le droit au repos et aux loisirs. Des embauches doivent avoir lieu pour compenser cette baisse du temps de travail. Le droit à la retraite à taux plein doit être garanti à 60 ans maximum  ou moins pour les travaux pénibles.

En finir avec la demande d’expérience

La demande d’expérience est discriminatoire et constitue un cercle vicieux. L’employeur doit par ailleurs, prendre en charge la formation professionnelle pour chaque jeune salarié·e non qualifié·e· afin qu’il ou elle évolue vers un poste qualifié.